
Les inondations au Pakistan débutant mi-2022 n’ont pas seulement détruit des habitations, elles ont aussi détruit la vie de nombreuses femmes et de filles.
Ces inondations ont mis encore plus en danger les femmes et les filles victimes d’agressions conjugales. En effet, elles n’ont plus de logements, ni de lieux sûrs ou se réfugier car tout a été détruit, ce qui «favorise les agressions sexuelles, ou les mariages forcés contre de la nourriture» énonce Fouzia Yasmin . Les organisations communautaires qui défendait leurs droits et qui les aidaient sont maintenant trop loin ou pire encore, ne peuvent même plus venir sur les lieux car ils sont devenus impraticables. De plus, les lieux de santé privilégie les entrées des hommes ce qui rend la sécurité de ces femmes encore plus précaire qu’elle ne l’est déjà.

FOUZIA Yasmin (Photo Linkedin)
Pour remédier à ce problème, Fouzia Yasmin, directrice principale de l’organisation pakistanaise de santé mentale Rozan, a mis en place un projet dans les districts d’Hyderabad et de Sukkur visant à aider les femmes qui sortent tous juste des foyers d’aide aux femmes victimes de violences. Ce projet consiste «à améliorer le soutien institutionnel des femmes survivantes de violence domestique». Il va «renforcer les capacités des prestataires de services, pour leur permettre d’offrir des services de soutien spécialisés, {…}, un hébergement, une aide médicale, juridique et psychologique, ainsi qu’une formation professionnelle qui peut aider les femmes survivantes à trouver des opportunités d’emploi et à mettre en place leurs propres entreprises lorsque l’hébergement cesse.» L’ensemble de ce projet sera financer par les Fond d’affectation spéciale des Nations Unis.

Heureusement ce projet a connu un succès, en effet, Rozan à réussi à aider les femmes et les filles en leur prodiguant des soins médicaux et de nombreuses aides au quotidien ainsi qu’en installant des camps sur les lieux inondés.
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